Le plus souvent, Stoa produit le socle de la ville, ou le premier plan, celui qui pose et compose, modestement et sobrement, les lieux des pratiques et des usages.
Ce lieu déterminé et conditionné, d’abord, par les limites et plans verticaux des façades bâties.
Parfois Stoa invite des artistes, des créateurs, à animer ses espaces publics d’œuvres singulières qui composent avec l’espace public et l’agrémentent de nouvelles possibilités symboliques. Cela a été le cas, par exemple, avec l’aménagement de la place Chavanelle à Saint-Etienne : Stoa a dessiné une grande esplanade très sobre, et cinq jeunes créateurs sont venus l’animer de leurs œuvres originales, notamment les fameux pigeons en fonte de Gyslain Bertholon et Maxime Bourgeaux.
Parfois, Stoa est pris de folie. Une idée toujours simple, jamais sophistiquée, mais qui vient à nos esprits rêveurs, malgré les apparences d’aménagement d’espaces publics plutôt classiques, sobres et éprouvés. L’idée naît sans prévision, à l’occasion d’un aménagement, d’un concours, ou même sans aucune commande. Nous la rêvons, nous l’a transformons en images, et parfois, même nous la réalisons. C’est le cas de l’œuvre Seconde Nature, dessinée par Charly Bové, avec la complicité de l’artiste Miguel Chevalier, installée sur la place d’Arvieux, à Marseille.